Ce panel de paysages révèle un imaginaire à explorer, une sensation d’étrangeté et une façon d’être au monde.
Les moments d’arrêts. La contemplation. Le temps du recul.
Ces paysages se lisent comme une balade, rythmée par des allers-retours de couleurs et de touches graphiques.
Le souvenir de ces errances reste ce goût-mémoire qui ne s’évanouit pas, mais se dissout, s’échappe peu à peu, file et se fond dans un flou imprécis.
Rien du vivant-vécu ne peut être ôté, ni repris ; cela se vit dans l’éternité.
La vision du moment vécu se clarifie. Une réalité finit par se former pour dessiner la lucidité de l’intime.
Certaines choses se vivent au-delà des images, mais quand je me les rappelle, les images racontent le souvenir de l’apparition et de la disparition.
C’est le souffle coupé et l’élan de vie.
Ça évoque la mort, ça évoque l’amour. Le lieu : la nature qui reste, qui entoure, et montre le chemin du renouveau.