French photographer Ella Bats traces time and space to the origin of love in her photo Adam and Adam. The time and space of the beginning when Adam and Adam meet are filled with light and color that moves along with the two’s gestures. The artist gropes and touches the outline of the body that stands out according to the slope of light, and the texture of the body that lives according to the voice of color. For Bats, light and color always change enough to surprise the mind and make him doubt his own eyes. In order to capture the impressive light and fascinating colors in the image, the artist adds various colors to the body and adds light with a light that has been trimmed several times.
Now, the camera is installed and energy is discovered through changes in shade that vary between the moving body and the body. There is no completely identical light or perfectly matched color in the image that reflects light and the color is projected. Bats imagines a relationship between Adam and Adam that creates ever-changing changes, variations, and subtle differences, a power that connects Adam and Adam to each other.
«Positives Vibrations» par Milena Ill
Dans l’obscurité de la nuit, un être danse. La puissance de son élan, son infime tremblement et son souffle habillent la profondeur de l’espace. Tout cela, Ella Bats le capture en une formidable chorégraphie photographique. « Avec Song Blues, j’ai voulu parler du corps qui s’exprime lui-même sans langage », confie-t-elle. Après l’explosion de couleurs de ses premiers travaux, sa nouvelle série explore la luminescence des choses. L’artiste emploie ici des tonalités sombres, doucement satinées. « J’ai désiré travailler sur ces zones de chaleur qui circulent à l’intérieur de soi. Explorer la matière vivante et vibrante du corps », explique-t-elle. Avec la peinture et le maquillage phosphorescent qui parcourent la peau du modèle, son oeuvre graphique – avec ses liés et déliés, ses pleins et ses vides contradictoires – redessine les frontières entre l’intérieur et le hors de soi.
Diplômée de Gobelins Paris et des Arts appliqués, Ella Bats, la trentaine, se définit comme photographe. « Je tiens cependant à dire que j’ai une nouvelle vision du médium, que j’explore de façon détournée grâce à ma formation en peinture », déclare-t-elle. Cette passionnée de musique et de graphisme, « en perpétuelle recherche de rythme entre les sens, les formes, les nuances et les lignes sinueuses », s’oriente au fil du temps vers l’abstraction. Sa matière première, ce sont les corps, leurs vibrations et leurs ondes qui font rayonner lumière et couleurs. Les formes qu’elle sonde et retouche numériquement – par superposition, multiplication et fusion – deviennent les métaphores visuelles de la libération de soi. Inspirée par des légendes de la danse contemporaine telles que Pina Bausch ou Ohad Naharin, la jeune autrice laisse son modèle « vibrer de lui-même librement », et s’abandonne elle-même à une sorte de méditation par la création.
Ella Bats inspecte l’invisible et le symbolique – la lumière et les ténèbres à l’intérieur de nous, l’émanation de nos émotions et de nos sentiments. Si pour sa série précédente Adam & Adam, la référence biblique était évidente, le blues ici mis en scène n’en est pas moins empreint de mysticisme et de spiritualité.
Pouvez-vous sentir le feu et la marée, la roche et la forêt, le vent et le sable danser en nous-mêmes ? Song Blues nous rappelle combien nous sommes proches de la guerre et de la paix, que les éléments se livrent bataille depuis des millénaires, et que tout cela nous l’éprouvons dans notre corps.
L’exposition fait partie de la programmation de la 13eme édition du Festival international de la diversité culturelle sous le patronnage de la Commission nationale française pour l’UNESCO. Avec le soutien de Carla Arigoni, Présidente du Comité d’animation culturelle Paris 1.
Pour toute demande de catalogue : laurence@ellia-artgallery.com
“J’avais envie de représenter le corps féminin en dépassant les stéréotypes de beauté, les déconstruire pour m’en libérer. Mes photographies sont une fusion entre le réel et l’abstrait, le poétique et l’humain. Je cherche une façon de restituer le mouvement d’un corps, sa présence dans l’instant et les émotions qui s’en dégagent. Mes images sont empreintes des gestuelles de la danse et de chorégraphes comme Pina Bausch. J’ai envie de voir la femme dans une forme de libération de soi. J’ai commencé à faire de la photographie à 15 ans et je suis depuis toujours fascinée par la façon dont on peut associer les couleurs et créer des équilibres, comme dans les peintures de Georgia O’Keeffe ou de Matisse. J’ai fait des études de peinture qui m’ont aidée à explorer le médium photographique d’une façon détournée. Depuis des années, mon travail est centré sur la communication entre ces deux formes d’art. Pour cette image, comme pour d’autres séries, j’ai collaboré avec une costumière-peintre qui s’appelle Galatée Martin. Elle a créé le costume que l’on voit posé sur cette femme. En réalité, cette image naît d’une superposition de plusieurs couches et techniques : d’abord, je prends la photo du mannequin, puis je dessine sur l’image avec un programme numérique et un stylo, en m’inspirant du costume que j’ai devant les yeux. J’aime ce procédé car il me permet d’apporter une dimension picturale à la photo. Le fond ressemble à une toile de peintre ; la silhouette transmet une sensation texturale. On a l’impression de toucher les cordes qui font vibrer cette femme. Je me demande souvent ce que signifie être une femme moderne. Nous sommes bombardées d’images qui la définisse et dictent ses canons. Mais parfois l’abstraction, paradoxalement, nous la révèle bien plus.”
Interview par Paola Genone
Depuis sa réouverture, la Samaritaine offre à la nouvelle garde créative française une plateforme d’expression libre : la Factory. Dès la rentrée, quatre nouvelles artistes féminines se réapproprient le décor brut et urbain de l’espace Rivoli pour marquer ses murs et ses sols, d’oeuvres XXL durant plus d’une année.
Du 7 septembre 2022 au 30 août 2023
9 Rue de la Monnaie, 75001, Paris
Du 03 au 19 juin 2022
Tri Postal de la Gare Matabiau, 62 bd Pierre Sémard, Toulouse
TRANOÏ Women’s
Autumn Winter 22-23
March 04-07, 2022
PALAIS BRONGNIART
16 Place de la Bourse, 75002 Paris
Présidente du jury photographie - invitée d’honneur - Dominique Issermann
Rendez-vous du 14 au 17 octobre 2021 pour la 36e édition du Festival International de Mode, de Photographie et d’Accessoires de Mode - Hyères !
La galerie Madé présente TEINTES D’ERRANCES exposition photographique de la lauréate 2021 du prix Jeunes Talents, en partenariat avec les Agents Associés.
Exposition du 14 septembre jusqu’au 25 octobre 2021
Tirages et Prix: Link
«Désirs de couleurs» par Anaïs Viand
Parmi les questions existentielles qui animent la photographe parisienne Ella Bats, les tensions amoureuses occupent une place de choix. « Quelles sont nos racines ? Qu’est-ce qui relie deux êtres ? Quelles sont les origines de l’amour ? » s’interroge-t-elle… » Link
Curated by Alius Makackas, Interiors and Art Consultant for Paul Smith Ltd.
Cette vente exceptionnelle de tirages des plus grands noms de la photographie de mode, a été organisée par l’association Sidaction, sous la direction artistique de son ambassadeur, Jean Paul Gaultier.
L’intégralité des bénéfices de cet événement, organisé avec le soutien de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode et en partenariat avec Picto Foundation dans le cadre de son programme Picto Collection, a été reversée à la lutte contre le VIH/sida.
Having worked for several years with Alius Makackas, Interiors and Art Consultant for Paul Smith Ltd, we are hosting a wonderful exhibition of contemporary art, curated by Alius, in our showroom in Chelsea.
‘When Alius approached me to host Daydreaming, it seemed like the perfect accompaniment for our new Cloud collection, which we are launching at almost the same time’ - Tom
The exhibition, showing the work of several emerging artists, will be in our showroom for a month, from 10th May 2021. To see the full catalogue and prices: link